ÉVéNEMENTS

Visite du Château de Malmaison

15 septembre 2019

 

Un jour dans la vie de Joséphine Bonaparte

Dimanche 15 septembre 2019, l’association des anciens du DAAD s’est retrouvée à Rueil-Malmaison pour une visite du fameux château et de son parc. Notre groupe, assez hétérogène (des Français comme des Allemands, des étudiants et des employés…), consistait d’une douzaine d’intéressés de toutes tranches d’âge. L’excursion commençait par un tour dans le parc environnant et la visite d’un petit pavillon que Napoléon fréquentait pour être au calme. Il s’est immédiatement avéré que Nadine, qui avait organisé la journée, était une vraie experte du lieu ! Elle nous a raconté beaucoup sur l’histoire et la vie de Joséphine Bonaparte, par exemple que celle-ci fut née en Martinique et adorait la botanique, surtout les roses qu’elle a plantées dans son jardin. Ensuite nous avons pris un super pique-nique convivial dans le vaste Bois de Préau juste en face du château. Chacun avait apporté de la nourriture à partager, et Nadine a saisi l’occasion pour nous présenter l’association et nous annoncer les prochains évènements. Dans l’après-midi suivait la visite de l’intérieur du château.

Le château   

Le château, acheté par Joséphine comme résidence de campagne, permit à Napoléon et à son épouse de passer de belles journées tout au début de leur mariage. Napoléon y venait à peu près trois fois par mois pour deux à trois jours. Il travaillait dans son bureau et y tenait des réunions du Conseil. En effet, toutes les grandes décisions de son règne comme la rédaction du Code Civil, la création des lycées, de la légion d’honneur, les traités de paix avec l’Angleterre, l’Autriche etc. doivent être passées sur la table de la salle du Conseil. Mis à part le travail, Napoléon profitait aussi de son temps en campagne pour jouer des jeux de société (mauvais perdant, il trichait !), du colin-maillard dans le jardin, du billard dans le salon etc. Même après 1802, quand il déménagea dans une autre maison de campagne, plus « digne » à son rang, à Saint-Cloud, il retournait de temps en temps à Malmaison.

Joséphine jetait littéralement l’argent par la fenêtre, par exemple pour des animaux rares qu’elle faisait venir de toutes les parties du monde comme des kangourous ou des cygnes noirs d’Australie. La rumeur court que c’est pour cette raison que Napoléon faisait inscrire des lois très restrictives sur les femmes et les finances dans le Code Civil… Après leur divorce en 1809 (Joséphine ne lui donnant pas l’héritier que Napoléon avant tant attendu pour pérenniser son empire), Joséphine gardait le château. Elle y mourut dans sa chambre en 1814.

 

 

 

Un très, très grand merci à Nadine pour l’organisation de la visite et cette journée inoubliable !

 

 

 

Le saviez-vous ?

Joséphine de Beauharnais, comme elle est souvent appelée, n’a jamais existé. De vrai nom Marie Josèphe Rose Tascher de La Pagerie, la jeune fille fut appelée, après son premier mariage, Rose de Beauharnais. Après son mariage avec Napoléon Bonaparte et par féminisation de son second prénom, elle devint Joséphine Bonaparte.

Toutes les familles royales en Europe du Nord, à l’exception de la famille Windsor, ont un lien de parenté avec Joséphine. Sa petite-fille (pas de Napoléon ; elle avait deux enfants de son premier mariage) s’est mariée à un Bernadotte qui devint Roi de Suède, puis de Norvège. Aujourd’hui même les têtes couronnées de la Belgique, des Pays-Bas et du Danemark sont des descendants de Joséphine.

Julia Wagner